Les nouveaux papes de notre société sont bien entendu des monsieurs blancs riches à craquer. Les temps ne changent pas très vite, même dans l'accélération exponentielle hyperbolique disruptive de la technologie 🎉.
Ces patriarches, ils développent des plateformes où les parents partagent des milliers de photos de leurs enfants, qui deviennent instantanément acteurs dans des films pédopornographiques.
Le New York Times a fait une enquête qui a révélé un réseau de 5000 mères qui publient des photos de leurs enfants sur Instagram pour ensuite vendre des "bundles" de photos de leurs enfants nus ou peu habillés à des "recruteurs de mannequins" (aka des pédophiles).
Ces patriarches, ils veulent du trafic et de l'attention, même en brisant la vie des enfants. Ça semble de plus en plus évident que leur intérêt pour les droits humains est inexistant. Profit, profit, profit !
Hier, le CEO de NVIDIA, l'entreprise qui fabrique les puces pour entraîner les algorithmes génératifs tels que les gros modèles de langage et les diffuseurs qui servent à créer des images, a dit que ça ne servait plus à rien d'apprendre à coder. Ça me fait encore penser à une époque pas si lointaine où notre population ignorante se faisait lire la Bonne Nouvelle par monsieur le curé.
Ces patriarches, avec leur doctrine de l'intelligence artificielle, dont on entend parler partout, ont un seul objectif: rendre les gens idiots, lâches et manipulables.
Oui, il y a des gens qui savent s'en servir intelligemment pour augmenter leur créativité et la qualité de leur travail. Oui, ça peut servir à aider certaines personnes dyslexiques à mieux écrire. J'en conviens. Mais c'est marginal.
Ce que ça crée, c'est une capture de l'attention. Des influenceurs avec leur diplôme en croquettes McDo qui ont des dizaines de milliers d'abonnés pour vendre des formations sur ChatGPT écrites avec ChatGPT
OpenAI ont un manuel d'instruction en passant avec tout sur l'écriture des prompts. Tu peux aussi utiliser autre chose qu'OpenAI, comme ton cerveau. Ça pollue beaucoup moins et ça sort des idées fraîches.
Pendant qu'on parle de ces nouveaux jouets, on ne parle plus de la crise climatique. On ne parle plus de Pierre Fitzgibbon, notre ministre à batterie qui fait passer Duplessis pour un amateur. On a déjà oublié que 5% de la superficie de la forêt de notre province, soit tout ce qu'on a planté en compensation carbone pour les 25 dernières années, a cramé l'été dernier. On se fait traiter de woke et bloquer sur les réseaux sociaux dès qu'on s'inquiète des dizaines de milliers de personnes LGBTQ+ qui ont essayé de se suicider en 2023.
Mais on parle d'Elon Musk et de son réseau social plein de fushias 🤐 qui ressemble de plus en plus à une marmotte effoirée sur le bord de la 20. Ou de Sam Altman, ce grand slack à la tête d'OpenAI qui s'est ramassé là juste parce qu'il a rencontré le bon gars (Paul Graham) au bon moment. Mais qui aimerait avoir 7000 milliards de dollars pour fabriquer des puces informatiques pour imposer son robot con à l'humanité (avec ce montant, on peut aussi régler la faim dans le monde pour les 100 prochaines années ou construire des TGV pour relier toutes les grandes villes de la planète).
J'en suis arrivé à cette conclusion: La culture de la transformation numérique est un système oppressif.
Considérer les gens qui ne sont pas "all-in" dans le virage technologique comme des gens "en retard", c'est une forme de discrimination qui s'apparente au capacitisme (considérer les gens handicapés comme des humains inférieurs).
C'est juger qu'ils ne sont pas capables de prendre des décisions par eux-mêmes, qu'on doit les infantiliser et rire d'eux pour les forcer à adopter des outils qu'ils n'ont pas besoin et qui n'amélioreront pas leur qualité de vie.
C'est quelque chose qu'on devrait ajouter à notre charte des droits et libertés.
Globalement, l'informatique n'apporte pas de gain du niveau de qualité de vie. Si on regarde les données économiques de l'OCDE citées dans cet article sur la croissance inclusive, l'arrivée de la technologie et de la modernisation depuis les années 1970 a réduit la part des salaires dans l'économie de 8% en 50 ans.
Les travailleurs sont plus pauvres et les propriétaires d'entreprises sont plus riches.
Notre pouvoir d'achat est moins élevé que celui de nos parents. À part pour la technologie ! Alors on en consomme et on en consomme, jusqu'à tomber dans un cercle vicieux.
Si on regarde le bilan en santé mentale et en déconnexion d'avec la nature, c'est désastreux.
Mais, ensemble, on peut changer ça !
Mon travail, c'est d'aider les gens à régler des problèmes qui concernent généralement l'informatique. Mais, ça veut aussi souvent dire d'être capable de te demander si t'en as vraiment besoin.
Un peu comme le livre de Pierre-Yves McSween, mais pour tes logiciels.
Tout le monde n'est pas obligé d'utiliser la dernière patente à la mode. Tout n'a pas besoin d'être optimisé.
Et le meilleur investissement que tu peux faire en informatique, c'est désencombrer. Le ménage du printemps, c'est bon pour ton garde-robe et tes placards, mais aussi pour ton informatique !
T'as pas besoin de 22 logiciels SaaS, et de toute façon, ça te fais une énorme charge mentale à gérer, sans oublier la cybersécurité et la loi 25 que tu dois implémenter dans chacun d'eux.
D'ailleurs, parlant de loi 25 ... Tu as téléchargé ta carte de bingo aide-mémoire ? Si tu veux travailler là dessus en mars, les portes du mois de mars dans Y'app pas d'problème sont toujours ouvertes. On démarre vendredi !
Je t'aide à rester en sécurité sur le web et à explorer de nouvelles possibilités d'automatisation pour une vie professionnelle plus équilibrée.
J'intègre la magie de la technologie à ta pratique professionnelle, tout en veillant à ton bien-être numérique.
J'ai une approche prudente, basée sur des outils qui ont fait leurs preuves.