Aujourd'hui, je te partage 3 règles d'or pour choisir les bons logiciels pour tes projets (entreprise, personnel, hobby ...)
Tu veux choisir des logiciels que tu vas pouvoir utiliser longtemps. Pour ça, il faut regarder au niveau de ce qu'on appelle le cycle de développement logiciel.
Est-ce que le logiciel est développé par une seule personne ? Depuis combien de temps est-ce qu'elle y contribue ? Est-ce que le tout est assez bien documenté pour pouvoir reprendre le flambeau ?
Est-ce que les membres de l'équipe de développement sont rémunérés ou bénévoles ? Combien sont-ils ?
Est-ce que le logiciel dépend d'autres logiciels pour fonctionner ? Par exemple, une plateforme logicielle, un système d'exploitation en particulier ou une technologie propriétaire. Tu te rappelles probablement des applets Java ou des jeux en Flash. Ça n'existe plus aujourd'hui. Par contre, des logiciels écrits dans des langages de programmation tels que le C ou le FORTRAN il y a plus de 50 ans fonctionnent encore sur tous les ordinateurs encore aujourd'hui, parce que ce sont des langages qui ne dépendent pas de plateformes pour fonctionner.
Le gouvernement français a construit un socle de logiciels libres utilisés dans la fonction publique. Ce sont des logiciels de qualité qui sont supportés sur le long terme. Tu peux le trouver ici: https://code.gouv.fr/sill/
L'interopérabilité, c'est un grand mot pour déterminer si c'est possible d'exporter les données du logiciels dans un format ouvert, qui permet d'être utilisé avec d'autres logiciels et pour lequel il y a une documentation standard. Un exemple de format interopérable, ce sont les images vectorielles SVG, qu'on peut utiliser dans Illustrator, mais aussi dans Inkscape, LibreOffice et Canva. Par contre, le format .ai d'Adobe Illustrator, n'est pas interopérable.
Une autre forme d'interopérabilité, c'est au niveau des logiciels. Est-ce que ton logiciel existe sur plusieurs plateformes ou sur une seule ? Est-ce que tu peux travailler avec les données sur ton ordinateur sans accès Internet ?
Il existe un référentiel d'interopérabilité développé par le gouvernement français, c'est une référence au niveau international: https://www.numerique.gouv.fr/publications/interoperabilite/
Plusieurs logiciels essaient de tout faire, on y retrouve des fonctionnalités à perte de vue et l'accent est souvent mis sur la quantité plutôt que la qualité. Des bons logiciels permettent de faire facilement ce que tu souhaites faire. C'est mieux d'avoir plus de logiciels, mais qui font chacun bien leur travail, que d'essayer de trouver le logiciel pieuvre qui fait tout parfaitement.
Quand tu vas dans un garage pour faire réparer une voiture, ou que tu fais venir quelqu'un pour la plomberie, ils ou elles vont avoir un gros coffre à outils, plein d'outils spécialisés qui font chacun une seule chose. Pas un outil Frankenstein qui fait tout.
La polyvalence c'est bien, mais la simplicité c'est mieux.
Keep it simple, stupid !
La philosophie UNIX repose sur ce principe. Tu peux retrouver de nombreux logiciels développés il y a plus de 30 ans sur les systèmes de type UNIX tels que MacOS et GNU/Linux. Ces systèmes utilisent ce qu'on appelle des distributions, pour partager des logiciels sous un format d'installation commun.
La plupart des distributions Linux incluent plus de 50000 logiciels différents, tous installables en quelques secondes.
Si tu utilise MacOS, il existe un système de distribution, homebrew, qui permet d'installer plus de 10000 logiciels sur ton Mac sans briser quoi que ce soit.
Sur Windows, c'est beaucoup plus éparpillé sur Internet, et il y a aussi beaucoup de logiciels malveillants et espions qui circulent. Par contre, tu peux accéder au Windows Subsystem for Linux qui est un Linux caché dans Windows, et utiliser une tonne de logiciels de cette façon.
La plupart des logiciels qui respectent ces trois règles sont libres (et pas nécessairement l'inverse). C'est pour ça qu'il y a des fondations dont la mission est de préserver des logiciels sur le long terme, telles que la Apache Software Foundation, la Software in the Public Interest et la Linux Foundation.
Utiliser des logiciels libres peut être plus complexes. Ils sont souvent moins conviviaux, plus difficiles à installer et ont une certaine courbe d'apprentissage. Mais, c'est presque toujours un apprentissage qui se rentabilisent rapidement sur le long terme.
D'un autre côté, peut-être que tu n'as pas besoin d'un logiciel qui respecte toutes ces caractéristiques, mais que tu recherches plutôt un logiciel qui répond rapidement à tes besoins, sans y investir trop de temps, et qui est facile d'utilisation. C'est ici une gestion de risque que tu dois faire de ton côté. Mais avec mes trois clés, tu devrais être mieux outillé·e pour ça !
Dans ma prochaine formation de la série Y'app pas d'problème: Garde ça simple ! je vais te présenter tous les outils nécessaires pour faire de bons choix de logiciels en entreprise,
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